Le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail, Sami Tahri, estime qu’il existe une disparité au niveau de la conception formulée par la centrale syndicale pour introduire des réformes au niveau des Caisses sociales et les propositions du gouvernement qui consistent notamment à imposer de nouvelles charges aux salariés.
Mercredi 11 octobre, en marge du démarrage des travaux de la Commission administrative nationale de l’UGTT consacrés à l’examen du dossier des réformes de sécurité sociale, Tahri a assuré que les propositions du département de la protection sociale au sein de l’union sont diverses et seront divulguées au public après adoption par la Commission administrative. Ce dossier, a-t-il reconnu, est délicat et nécessite un dialogue sérieux et une conciliation entre les parties sociales.
Il a également appelé l’Etat à intervenir pour donner des aides financières au profit des Caisses sociales, soulignant à ce propos que l’activité de ces établissements n’est pas à but lucratif. Selon lui, l’Etat n’est intervenu qu’en 2015 et 2016 avec une enveloppe de 300 et 500 millions de dinars.
Tahri a mis en relief le besoin de créer une TVA “solidarité sociale” sur les revenus des sociétés économiques et des salariés et sera consacrée à financer les Caisses sociales.