Pour le président de la Fédération nationale des technologies de l’information et de la communication, Kaïs Sellami, le niveau des diplômés en technologies de l’information et de la communication dont le nombre s’élève à 15.000 personnes, demeure en deçà des attentes du secteur privé.
Lors d’une rencontre tenue à Tunis et consacrée à la présentation d’une étude sur “Le rôle et l’impact du réseau des Instituts supérieurs des études technologiques dans le secteur”, Sellami a souligné que le secteur privé est en mesure d’employer plus de 12.000 demandeurs d’emploi dans ce secteur.
Le fossé qui existe entre les exigences du marché de l’emploi et la formation requiert aujourd’hui la révision du système d’enseignement dans les ISET, souligne-t-il.
Quant à la Fédération, elle œuvre actuellement à réviser ce système dans le cadre d’un programme conjoint entre l’organisation patronale et la Direction générale des études technologiques et la Fondation Education pour l’emploi (EFE), et ce dans l’objectif de favoriser une meilleure insertion professionnelle de ces diplômés.
D’après la directrice générale d’EFE, Lamia Chefai, cette étude a démontré que 50% des entreprises sondées ne sont pas satisfaites du niveau technique des étudiants formés dans les ISET.
L’étude a également révélé que 81% des entreprises ne sont pas satisfaites du niveau des étudiants ISET en soft skills et langues.