Patrice Bergamini, ambassadeur de l’Union Européenne en Tunisie, a déclaré qu’une nouvelle voie entre la Tunisie et l’Union européenne sera tentée en 2018 et qui toucherait les secteurs de la mode et de l’artisanat. Et de préciser que le partenariat culturel avec la Tunisie qui va continuer sur les mêmes axes de diffusion d’une culture de décentralisation, de partage et de création d’emplois.
Bergamini a fait cette déclaration à l’occasion de la rencontre “EU4 Culture Lab…Game on”, organisée dans la soirée du mercredi 11 octobre 2017 au Centre culturel Ksar Abdellia, par l’Union européenne en partenariat avec le ministère tunisien des Affaires culturelles
Selon le diplomate européen, “des réflexions et actions seront lancées sur cette ligne de la mode, de l’artisanat et de la création d’emplois”.
Ces deux nouveaux axes de partenariat viennent donc épauler ce qu’il a qualifié “d’énergie, créativité et potentiel dans le pays, avec tous les instruments, outils et modes de financements que l’Europe met à la disposition de la création tunisienne”.
Pour la mode, il a cité des icônes de la mode reconnues mondialement à l’instar du grand couturier designer Azzedine Elaya et le top model Afef Jnifen, qui sont aux devants de la scène de haute couture et des temples de la mode. Il a, dans ce sens, fait observer que pour ce mois d’octobre, trois icônes tunisiennes de la mode font la couverture du prestigieux magazine de la mode Vogue.
Patrice Bergamini reconnaît que la Tunisie est “une jeune démocratie qui affronte des moments compliqués”, mais que “la démocratie est le régime le plus exigeant qui soit pour les gouvernés et les gouvernants. Ceci étant, ne doutez pas, la Tunisie porte l’espoir, et ce même si beaucoup de lignes restent à accomplir et réformes à mettre en place”.
Dans cette période charnière aussi bien pour la Tunisie que pour la Méditerranée, le monde arabe, l’Afrique et l’Europe, il faudrait souligner trois messages essentiels, à savoir “la culture comme héritage en partage, la culture pour tous et la culture pour l’emploi”, souligne l’ambassadeur européen.
Parlant de cette idée de la culture comme synonyme de “rapprochement”, il a réaffirmé la volonté de soutenir “la Tunisie qui est la mieux placée pour mettre en lumière tous ces principes”.