Intervenant dans l’émission de Wassim Ben Larbi -Expresso sur les ondes de radio ExpressFM, le Président de la Chambre nationale des concessionnaires automobiles, Ibrahim Debache a souligné le refus de la profession des nouvelles mesures prévues dans le projet de loi de finances 2018 indiquant qu’elle ne fera qu’accentué les difficultés du secteur face au marché parallèle.
Il rappellera lors de son intervention que les besoins du marché automobiles tunisien est estimé entre 70 à 75.000 véhicules (tous types) et que seulement 35 à 40 milles véhicules sont importés par les concessionnaires officiels (35 concessionnaires pour 45 marques, dont 25 marques hors Union Européenne).
Ibrahim Debache insistera sur le fait que les nouveaux droits et taxes prévues dans la PLF 2018 ne feront que renforcer le marché parallèle au lieu de le limiter en réinstaurant, notamment, la période d’incessibilité des voitures importés dans le cadre du régime FCR et au lieu de revenir à la condition d’ancienneté des véhicules de 3 ans (contre 5 ans actuellement).
Droits et taxes, ce que prévoit la PLF 2018
- Augmentation des droits de douanes sur les véhicules importés hors Union Européenne (+15%)
- Augmentation des droits de consommation (DC) sur les voitures de tourisme (25 à 26%). Selon les cylindrés l’impact sur les prix concessionnaires des voitures est estimé à 4 à 22% pour les voitures essence et à 10 à 16% pour les voitures diesel
- Augmentation des taxes sur les véhicules importés dans le cadre du régime FCR
- Augmentation de la TVA de 6 à 25% selon les cylindrés et de 6 à 10% pour les petites cylindrés