La STEG compte mettre à la retraite 30% des dirigeants et agents de la société durant les 3 prochaines années. C’est en tout cas ce qu’a affirmé, mardi 24 octobre 2017, son PDG, Moncef Harabi.
La mise à la retraite de ce nombre important de compétences constitue “un grand défi” nécessitant l’adoption de méthodes et de mécanismes à même d’aider à y faire face, a-t-il ajouté lors d’une journée d’études organisée par l’entreprise sur le thème “La valeur travail doit être revalorisée: réalité et perspectives de l’éthique professionnelle”.
Pour lui, l’organisation de cette journée de sensibilisation s’inscrit dans le cadre de l’adhésion de la STEG au projet national visant à améliorer le rendement de la fonction publique et son engagement à diffuser la culture de travail et de l’éthique professionnelle ainsi que dans le renforcement des principes de la bonne gouvernance et la sensibilisation à la culture du travail et du don de soi.
L’éthique professionnelle occupe une place centrale dans la gestion des entreprises publiques et privée d’autant qu’elle garantit la rentabilité, le rendement et la bonne gestion des ressources financières.
Au programme de cette journée figurent des interventions sur “l’éthique professionnelle soutient la bonne gouvernance”, “la reconnaissance des efforts des fonctionnaires: un mécanisme de développement du rendement et de la compétence”, “l’action syndicale: une locomotive du rendement et du développement de la compétence professionnelle au sein de l’entreprise”.
En 2016, les effectifs de la STEG s’élevaient à 12.524 agents, selon le site de l’entreprise.