Le président exécutif de l’Unité technique de l’Accord d’Agadir (UTA), Fakhry Alhazaimeh, a souligné la nécessité adopter le statut “d’Opérateur économique agréé” (OEA) reconnu par les Etats signataires dudit accord (Egypte, Jordanie, Maroc et Tunisie) afin de permettre aux opérateurs économiques de profiter d’un traitement prioritaire de la part des douanes et de promouvoir les échanges commerciaux entre ces pays.
Lors de la réunion des équipes de travail sur le Statut de l’opérateur économique agréé et l’équipe de liaison électronique et de hauts responsables des directions douanières des pays signataires de l’accord d’Agadir, qui s’est tenue mardi 24 octobre 2017 à Tunis, Alhazaimeh a indiqué que ce conclave vise à examiner le taux d’avancement des travaux relatifs au statut d’opérateur économique agréé, depuis la signature de l’accord de reconnaissance mutuelle, au Caire en avril 2016.
Selon lui, la liaison électronique pour l’échange d’informations entre les services de la Douane dans ces pays constituera une grande source d’informations sur les échanges commerciaux entre ces pays.
“La reconnaissance mutuelle du statut d’opérateur économique agréé dans les pays de l’accord d’Agadir aura plusieurs avantages, dont la réduction des délais et des coûts de dédouanement et permettra de réduire aussi le volume des garanties requises par les services douaniers et partant de faciliter les transactions entre les pays membres”, a-t-il dit.
Le responsable estime que le volume d’échanges commerciaux entre les pays de l’accord d’Agadir demeure en deçà des aspirations. Sa moyenne annuelle a varié, au cours de la période 2011-2017, entre 1,5 milliard de dollars et 2 milliards de dollars.
Le directeur général de la Douane tunisienne, Adel Ben Hassine, a de son côté évoqué les résultats positifs accomplis par l’Unité Technique de l’Accord d’Agadir (UTA) grâce aux efforts déployés par les équipes de travail afin de soutenir le cadre juridique régissant les échanges commerciaux et économiques entre les pays membres.
Entré en vigueur en 2007, l’accord d’Agadir a pour objectif la promotion du libre-échange à travers la suppression de la quasi-totalité des droits de douanes entre les pays concernés. Il inclut également la suppression de barrières non tarifaires et le système des règles d’origine.