Le mouvement “La Tunisie d’abord” a dénoncé, mercredi 1er novembre, le projet de budget de l’Etat pour l’exercice 2018 qui, a-t-il averti, va affecter considérablement le pouvoir d’achat de la classe populaire.
“Même si ses dispositions seraient révisées, ce projet ne pourrait pas être une force d’impulsion de l’entreprise et un moteur de l’investissement et de l’exportation”, a-t-il estimé dans une déclaration.
“Tout comme les années précédentes, un budget supplémentaire serait envisagé, dans la mesure où le projet de budget de l’Etat élaboré ne peut être qu’un budget de gestion des affaires courantes”, a-t-il ajouté.
A ce propos, “La Tunisie d’abord” a rappelé l’initiative qu’il avait lancée peu après sa création en vue de la tenue d’un congrès souverain et fédérateur de tous les acteurs sociaux et politiques pour conclure un contrat national de sauvetage socio-économique, faisant remarquer que ce contrat national devrait engagé toutes les parties.
Créé le 24 juillet 2017, le mouvement ” La Tunisie d’abord ” est composé de plusieurs dissidents du mouvement Nidaa Tounes, en l’occurrence Ridha Belhaj, Khemaïes Ksila, Abdelaziz Kotti et Boujomâa Remili.