PPP, ce label à la mode a travers beaucoup de pays, essaie de sauver l’”insauvable” des économies en détresse : allez comprendre pourquoi certaines sociétés nationales et autres structures publiques continuent à perdre des milliards en toute impunité et avec la bénédiction syndicale alors que la solution peut être dans un partenariat avec quelqu’un qui sait réveiller un mort …
L’UGTT n’en veut pas de ce partenariat et veut continuer à régner sur des cadavres ambulants qui encombrent un paysage déjà saturé par les 600.000 fonctionnaires et plus de 600.000 chômeurs ; chiffres qui nous placent en tète des pays les plus fonctionnarisés du monde avec en moyenne un fonctionnaire et un chômeur par famille!
J’oubliai de rappeler que notre super syndicat bénéficie des cotisations mensuelles et obligatoires de presque 800.000 salariés, semble-t-il.
Tout en ne niant pas son rôle positif durant les années où il a pratiquement réussi à bloquer un l’islam politique qui cherchait à s’imposer à tout prix, aujourd’hui les lois de l’économie reprennent le dessus et la valeur travail se doit de reprendre des couleurs malgré tous les obstacles que même la nature semble mettre en travers de notre chemin.
Et les lois de l’économie sont basés sur des chiffres, et les chiffres eux ne se trompent pas.
Faut-il rappeler que les chiffres que nous utilisons ont été inventés et créés par nos ancêtres et peuvent être considérés comme la première révolution numérique, et quelques siècles plus tard l’informatique a amorcé la deuxième révolution !
Donc soyons clairs
- On ne peut pas continuer à donner l’impression de faire, et ce en passant son temps à ne rien faire.
- Pour un rien on fait de grèves et quand on ne peut pas on bloque ce qu’on trouve à bloquer.
- Ce pays n’est pas extensible et produit plus de savoir qu’il ne peut utiliser et aurait pu organiser l’exportation de ce produit mais se doit de l’améliorer. Faut-il rappeler qu’il y a presque 1,5 million de Tunisiens à l étranger et parmi eux beaucoup de décideurs : imaginez-les en train de verser 1$ PAR JOUR comme contribution au développement du pays… le FMI pourra plier bagages!
- Notre pays et ses infrastructures sont fatigués par ce laissez aller latent qui perdure et fatigue ceux qui essaient de faire.
D’ailleurs, ce papier commence à me fatiguer et j’ose espérer que pour ne pas disparaître dans les Puits Perdus de la Pauvreté, l’UGTT se réveille et favorise Plus de Pouvoir à ceux qui Peuvent!