Le bureau exécutif de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) demande au gouvernement d’entreprendre un traitement concerté sur la situation des entreprises publiques et leur sauvetage afin qu’elles puissent jouer leur rôle social et stratégique dans l’économie tunisienne.
Dans une motion rendue publique à l’issue de sa réunion, samedi 4 novembre, sur l’examen du projet de budget de l’Etat 2018, le bureau exécutif appelle à accélérer la réalisation du fonds d’assurance chômage (visant à compenser la perte d’emploi) comme convenu dans le cadre du Contrat social (gouvernement, UGTT et UTICA).
Il demande au gouvernement de prendre des mesures urgentes et à moyen terme pour garantir la justice fiscale et d’adopter une loi incriminant l’évasion fiscale.
A la lumière des pourparlers menés avec les parties concernées, le bureau exécutif se dit prêt à partager les charges proportionnellement aux moyens de chacun. Il considère que l’augmentation de la TVA aura des répercussions négatives sur le pouvoir d’achat du citoyen. La solution réside plutôt, selon lui, dans le changement de méthode de recouvrement.
Pour lutter contre le blanchiment d’argent, l’UGTT réitère son appel à interdire les paiements en liquide qui dépassent les 5 mille dinars.
L’union insiste sur la préservation du pouvoir d’achat, le maintien des prix des produits de base et du transport en commun, l’intensification du contrôle des circuits de distribution, la lutte contre la contrebande et l’intégration progressive de l’économie informelle.