La Banque islamique de développement (BID) a organisé, mardi 7 novembre, conjointement avec l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), un atelier sur “les opportunités d’affaires dans le cadre des projets financés par la Banque Islamique de Développement en Afrique Subsaharienne”.
Des membres du bureau exécutif de l’UTICA et des opérateurs économiques tunisiens ont pris part à cet atelier qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie de la banque en matière de renforcement de l’intégration régionale et de la promotion de la coopération Sud-Sud, selon un communiqué publié par l’organisation patronale.
La présidente de l’UTICA, Wided Bouchamaoui, dont les propos sont rapportés dans ce communiqué, a déclaré que la Tunisie a été toujours présente en Afrique particulièrement grâce à ses opérateurs économiques, ajoutant qu’il est important de mieux connaitre les mécanismes mis en place par la BID pour accompagner les opérateurs économiques désirant réaliser des projets en Afrique sub-saharienne. Cet accompagnement est important pour l’internationalisation de l’entreprise tunisienne afin qu’elle soit présente sur les marchés africains, a-t-elle dit.
Le directeur du département de l’appui et des politiques des opérations de la BID, Anass Aissama, a de son côté présenté les projets de la BID en Afrique subsaharienne dont la valeur atteint plus de 1,5 milliard de dollars et couvre des secteurs tel que les services, l’infrastructure, l’agriculture et le commerce. Le portefeuille consacré par la banque à cette région s’élève à 9 milliards de dollars a ajouté l’intervenant.
Il a ensuite déclaré que cet atelier, permettra aux participants de mieux se familiariser avec les procédures de la BID et contribuera certainement à l’amélioration de l’efficacité dans la réalisation des projets.
Concernant les relations de la BID avec le secteur privé, M. Anass a déclaré qu’elles couvrent trois axes à savoir la prise de participation de la BID dans le capital des entreprises, le financement des projets de partenariat public-privé (PPP) et le financement du commerce entre les pays membres de la BID.
Il a ensuite évoqué le lancement en 2017, du programme ” arab-african bridges ” qui comporte notamment, des rencontres entre opérateurs arabes et africains, le financement et l’accompagnement des exportateurs et des importateurs arabes et l’assurance-risque des projets.
Au cours des deux panels organisés dans le cadre de cet atelier, les participants ont débattu des procédures de passation des marchés de la BID, des mécanismes de communication sur les opportunités d’affaires et des outils de financement mis en œuvre par la banque pour la réalisation de projet dans les pays sub-sahariens.