La première édition du Salon des Universités italiennes “Campus Italia” a démarré, vendredi, à la cité des Sciences à Tunis, en présence du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Slim Khalbous et l’ambassadeur d’Italie en Tunisien, Raimondo De Cardona.
L’ouverture de cette première édition a été marquée par la présence de plusieurs présidents d’universités et d’un grand nombre de professeurs et d’étudiants, lit-on dans un communiqué publié par le ministère.
Ouvert au public toute la journée, ce vendredi jusqu’à 18h, ce salon rassemble 21 universités italiennes parmi les plus prestigieuses, représentées par près de 50 universitaires italiens exposant leurs offres de formation multidisciplinaires ainsi que les bourses proposées au profit des étudiants étrangers.
Au programme de cette journée, une présentation de chaque université exposante ainsi que des rencontres bilatérales avec les universités tunisiennes. Une documentation riche est également mise à la disposition des étudiants intéressés.
A cette occasion, le ministre, Slim Khalbous a insisté sur l’importance de ce type de Salon, à l’image de China Campus organisé au mois de mars 2017, qui est de nature, selon lui, à contribuer à l’ouverture de l’Université tunisienne sur le monde et à offrir des perspectives de formation complémentaires aux étudiants.
Ces événements, a-t-il dit, facilitent également les projets de coopération bilatéraux entre institutions et permettent d’établir des partenariats durables et institutionnels entre les universités et les facultés des deux pays.
Et de souligner: ” Sur le plan de la recherche scientifique, la proximité des deux pays à tous les niveaux implique des thématiques d’intérêt commun à l’instar de l’eau, le développement durable, l’énergie solaire mais également l’archéologie et l’histoire pouvant déboucher sur des projets communs et une mise en réseau des structures de recherche.
De son côté, l’ambassadeur d’Italie en Tunisie, Raimondo De Cardona a exprimé le souhait de voir cette initiative s’inscrire dans la durée avec une fréquence biennale au moins, en insistant sur l’intérêt des deux pays à œuvrer pour favoriser la mobilité des étudiants et des enseignants chercheurs.
La Tunisie est le second pays africain, a-t-il rappelé, où la langue italienne est la plus parlée (enseignée dans 9 universités sur 13).