Les agressions contre les journalistes ont sensiblement augmenté en octobre 2017, a averti, lundi 13 novembre, le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT).
Selon un rapport présenté par l’unité de monitoring relevant du syndicat, 15 agressions physiques ont été recensées, au cours du même mois, ciblant 32 individus travaillant dans le secteur des médias.
Les agressions ont été commises contre 11 journalistes (femmes) et 21 (hommes) exerçant dans cinq de chaînes de télévision, onze radios, trois journaux, deux sites électroniques et une agence de presse.
Les agressions ont été recensées dans le Grand-Tunis (5), Kairouan (3), Sousse et Gafsa (2) et Tataouine, Tozeur et Monastir (1).
L’unité de monitoring relevant du syndicat a souligné que les policiers sont les premiers à s’en prendre aux journalistes, suivis des agents publics dénonçant l’émergence de nouveaux acteurs au sein du gouvernement qui tentaient d’exercer une mainmise sur les médias.
Le Syndicat des journalistes a tiré la sonnette d’alarme contre la persistance des violences contre les journalistes, particulièrement, lorsqu’il s’agit d’accès à l’information, appelant la présidence du gouvernement à retirer le projet de loi sur la répression des atteintes contre les forces porteuses d’armes dans sa version actuelle.
” Ce projet de loi, décrié par la société civile est jugé liberticide “, a indiqué l’unité de monitoring dans son rapport annuel.