La deuxième édition du Rapport sur la compétitivité de la Tunisie 2017, élaboré par l’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE), vient d’être publié. Il prévoit un taux de croissance de 1,86% pour l’année 2018 -un taux inférieur aux prévisions du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale (BM).
La croissance moyenne sera de l’ordre de 1,74% par an et le taux de croissance affichera une tendance vers la hausse durant les quatre trimestres de 2018. Cette estimation prend en référence les taux prédits par les trois institutions et celui réalisé, indique l’IACE.
Le rapport s’attarde sur la compétitivité de l’Etat et celle des entreprises à travers le classement de la Tunisie issu de 19 rapports produits par des institutions internationales.
L’IACE rappelle que la compétitivité économique désigne la capacité d’un secteur économique, d’un pays ou d’une entreprise, à vendre et fournir durablement un ou plusieurs biens ou services marchands sur un marché donné en situation de concurrence.
Toujours selon le think tank tunisien, les pays compétitifs sont donc ceux qui vendent comparativement plus que les autres (à l’export comme à domicile) et augmentent durablement la richesse à domicile.
Toute analyse de la compétitivité nationale doit ainsi tenir compte des facteurs déterminant le niveau de vie de la population, à savoir la croissance, l’emploi et la répartition du revenu.
Selon l’IACE, l’idée adoptée est de synthétiser ces rapports en 4 familles portant sur des indicateurs à caractère général, des indicateurs de marchés, des indicateurs de compétitivité technologique et des indicateurs de cadre de vie.
Ce rapport rappelle également des indices de confiances sectorielles basés sur la perception des chefs d’entreprises quant à la situation économique du pays. Ces indicateurs ont permis d’examiner la compétitivité des entreprises et aussi de présenter des prévisions par rapport à la croissance économique de la Tunisie.