Invité, jeudi 16 novembre par la chaîne de télévision “Nessma” à participer à un débat sur la cherté de la vie, l’expert financier Mourad Hattab a affirmé que les conditions de vie du Tunisien sont devenues insoutenables.
D’après lui, pour un salarié locataire qui touche 1.500 dinars par mois doit serrer au maximum la ceinture pour “survivre” avec les membres de sa famille.
Chiffres à l’appui, il a indiqué qu’outre la baisse du taux de 25% du pouvoir d’achat par l’effet de l’effondrement du dinar, depuis avril 2017, les prix en Tunisie ne cessent d’augmenter mensuellement au fort taux de 1,1%, soit environ 15% par an et 45% depuis trois ans.
Il a ajouté que contrairement aux prix des produits de base qui sont administrés et fixes, ceux des produits sensibles sont les plus exposés aux fluctuations et spéculations. Les produits de base étant des produits subventionnés (céréales et dérivés, thé, sucre, lait, café, huile).
Quant aux produits sensibles, dont les prix sont libéralisés, sont des produits soumis à la règle de l’offre et de la demande, s’agissant entre autres des fruits et légumes (tomates, pomme de terre, poivrons…).
ABS
