Six syndicats de sécurité ont annoncé, vendredi 17 novembre, avoir renoncé à leur menace de lancer des mouvements de protestation sur fond d’accélération de la promulgation d’une loi réprimant les atteintes aux agents porteurs d’armes.
Cette décision intervient après la programmation de réunions à partir de la semaine prochaine entre les représentants des ministères concernés et la commission de législation générale de l’ARP après les amendements apportés par l’autorité de tutelle au projet de loi après un consensus avec les syndicats de sécurité.
Les syndicats maintiennent toutefois la tenue, le 21 novembre, d’une conférence de presse pour présenter la copie du projet de loi amendé “afin de garantir une protection des individus, d’une part, et le respect des dispositions de la Constitution, des libertés et des droits, d’autre part”.
Tout en exprimant leur “satisfaction relative” pour le démarrage des travaux de la commission de législation générale, ils ont appelé les parties prenantes à “consentir tous les efforts pour accélérer le passage du projet de loi à l’adoption”, tout en réaffirmant l’engagement des bases des syndicats, de tous les corps de sécurité, à œuvrer “à éviter les scénarios de retard du aux tiraillements politiques et aux tentatives de jouer avec le moral des agents de sécurité”.
Les syndicats signataires de la déclaration sont l’Union nationale des syndicats des forces de sécurité tunisienne, l’Union des syndicats de la protection civile, le syndicat des fonctionnaires de la direction générale de la sécurité publique, le syndicat général des prisons et de réhabilitation, le syndicat des agents et cadres de la sécurité du chef de l’Etat et des personnalités officielles et le syndicat des fonctionnaires de l’administration générale des unités d’intervention.