L’Union pour la Méditerranée (UpM), dans un communiqué, révèle que les pays du sud et de l’est de la Méditerranée reçoivent annuellement 6,8 milliards de dollars (l’équivalent de 16,6 milliards de dinars tunisiens) de financements alloués à l’adaptation aux changements climatiques, soit 11 à 16% du financement mondial destiné à l’action dans ce domaine.
Une bonne partie de cette enveloppe bénéficie à quatre pays de la région, à savoir la Turquie (environ 40%), le Maroc (20%), l’Egypte (15%) et la Jordanie (près de 10%), selon l’UpM qui se réfère à son étude sur le financement de l’adaptation aux changements climatiques dans la région.
Les projets d’atténuation des impacts de ces changements constituent la grande majorité des fonds obtenus, alors que les financements alloués à l’adaptation à ces mêmes changements sont encore émergents et représentent une vaste source d’opportunités d’intervention.
L’étude montre qu’il existe une fenêtre d’opportunités pour une action régionale renforcée et coordonnée dans ce domaine, notamment en ce qui concerne la promotion des projets régionaux axés sur l’adaptation au changement climatique et la participation active du secteur privé au financement du climat.
Selon l’étude, des efforts accrus dans la région sont nécessaires avant 2020 pour bénéficier des sources de financement climatique disponibles.
L’étude a été présentée lors de la 23ème Conférence des parties de la Convention cadre des Nations unies sur le changement climatique (COP23) qui s’est tenue du 6 au 17 novembre à Bonn en Allemagne.
Par ailleurs, l’UpM annonce le lancement d’une deuxième phase de l’étude en 2018, pour identifier les lacunes liées au financement mondial et à la recherche des solutions pour optimiser l’utilisation des instruments financiers.
On aura compris nous Tunisiens qu’on se contente ici de palabrer, de nous disputer sur des choses futiles au lieu de travailler. Ici, on fait une petite action, on monte sur tous les toits pour crier “nous sommes le premier pays en Afrique et dans le monde arabe”, “nous sommes les premiers en ceci, en cela”, etc. Résultat des courses: nous n’avons rien, ou très peu. Où sont nos experts, nos compétences, nos ingénieurs dont on dit qu’ils brillent partout dans le monde? Que font-ils? Dommage.