La Tunisie a été choisie pour le lancement de la “Convention internationale sur la protection des journalistes et les professionnels des médias”, annonce le président du Syndicat des journalistes tunisiens (SNJT), Néji Bghouri.
Proposé par l’Union internationale des journalistes (FIJ), cet accord, qui sera soumis à l’Assemblée générale des Nations unies, concerne la sécurité des journalistes et la lutte contre toute forme d’impunité.
S’exprimant en conférence de presse à Tunis, le président du SNJT a tenu à rappeler que plus de 100 journalistes sont tués, kidnappés ou emprisonnés chaque année dans le monde. Il a évoqué l’affaire des journalistes tunisiens Sofiene Chourabi et Nadhir Ktari enlevés en Libye depuis plus de trois ans maintenant. Une situation qui, a-t-il préconisé, nécessite la mise en place de nouveaux mécanismes pour protéger les journalistes et en garantir la liberté.
Au cours de la conférence de presse, le SNJT et la FIJ ont présenté le texte de la nouvelle convention qui affirme en préambule que face à l’échec des mécanismes internationaux et des textes juridiques en vigueur, cet accord contribuera à réduire le nombre d’agressions faite aux journalistes et à lutter contre l’impunité, précisant que plus de 90 agressions ne font pas l’objet d’une enquête actualement.