La Chambre de commerce et d’industrie de Tunis (CCIT) a organisé, mardi 21 courant, une rencontre avec une délégation économique jordanienne représentant les Chambres de commerce et d’industrie dans ce pays.
A cette occasion, il a été recommandé de constituer une commission dont la mission sera d’évaluer les relations économiques tuniso-jordaniennes et l’examen des entraves ayant entraîné une baisse des échanges économiques bilatéraux.
Les participants à cette rencontre, qui s’est tenue à la veille du forum d’affaires tuniso-jordanien (mercredi 22 novembre), à Tunis, ont appelé à créer une commission technique dans les deux pays représentant les secteurs privé et public, dans le cadre d’une convention de coopération commune entre les exportateurs des deux pays visant à assurer le suivi de toutes les questions économiques afin d’y remédier immédiatement avec les concernés, lit-on dans un communiqué de la CCI de Tunis.
Ils ont également recommandé d’examiner les moyens de réaliser une complémentarité en matière d’exportation entre les deux pays et d’accéder aux marchés exportateurs, à travers l’exploitation des certificats d’origine, mettant l’accent sur l’importance d’activer la signature de la convention de conformité des normes et critères entre les deux pays.
Ils estiment aussi nécessaire de créer une plateforme de données économiques entre les deux parties, à travers les Chambres de commerce et d’industrie de Tunis et de Jordanie, outre la constitution d’une commission chargée d’examiner la mise en place d’une ligne maritime directe efficiente entre la Tunisie et la Jordanie.
Le renforcement des relations de coopération entre les femmes d’affaires des deux pays a également figuré parmi les principales recommandations des opérateurs économiques ayant pris part à la rencontre. Un comité d’experts devrait, par ailleurs, être créé pour établir des partenariats économiques en vue d’accéder aux marchés en Irak, en Syrie et en Libye et d’œuvrer à contribuer à la reconstruction de ces pays.
Le secteur privé tunisien a ainsi été appelé à mettre à profit les opérations de transport des marchandises et biens par le port jordanien d’El Akaba vers la capitale irakienne, Bagdad, dans une période ne dépassant pas six jours.