La présidente de l’UTICA (Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat), Wided Bouchamaoui, n’accepte pas que l’entreprise endosse, seule, la responsabilité de la situation économique difficile que vit le pays, et par conséquent de lui imposer de nouvelles réformes à même de porter préjudice à sa pérennité et à sa compétitivité.
En effet, lors du 7ème congrès de l’Union régionale de Tozeur (URICA), Bouchamaoui affirme que l’organisation a soumis au gouvernement des suggestions pour dépasser la crise économique et le déficit budgétaire, notamment en ce qui concerne le commerce parallèle, le port de Rades, la situation des entreprises publiques et des Caisses sociales.
Par ailleurs, elle a cité les avantages qui caractérisent le gouvernorat de Tozeur et qui sont à même d’en faire un pôle touristique et de l’agroalimentaire, soulignant les difficultés que connaît ce secteur après la fermeture de plusieurs hôtels et les pertes subies par le secteur de l’artisanat en raison, entre autres, de la commercialisation de produits de contrefaçon.
Pour la présidente du patronat a souligné, il est urgent d’opter pour l’Open sky à l’aéroport international de Tozeur-Nefta afin d’attirer les touristes, de réhabiliter l’infrastructure et d’accorder des avantages aux investisseurs pour les encourager à investir dans les régions intérieure, de manière et résoudre la question de la centralisation de la décision, de l’administration et des services.
Le septième congrès régional de l’UR de Tozeur, qui se tient sur le thème “investir dans les régions intérieures, afin de garantir un développement national équitable”, permet d’élire un nouveau bureau exécutif après le renouvellement des structures de base l’Union.
Le président sortant de l’URICA de Tozeur et président du congrès, Tawfik Harouni, a fait savoir que parmi les obstacles entravant l’investissement dans la région, figurent notamment la situation sécuritaire dans les gouvernorats avoisinants (fermeture des routes nationales et des voies ferrées), la situation foncière et la centralisation.