Les participants à la semaine de développement régional de Jendouba se sont interrogés sur les raisons du blocage de la réalisation des projets tels que les grands moulins, le projet d’exploitation de champignons à Ain Draham et les grands axes de l’eau potable. Ils ont également souligné l’impératif d’inciter les institutions financières publiques à accorder des crédits aux investisseurs et promoteurs de projets dans la région.
Le ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, Zied Laâdhari, a affirmé que les indicateurs de développement dans la région constituent des motifs d’inquiétude compte tenu de l’écart existant entre ses potentialités et leur exploitation soulignant la nécessité de valoriser ses richesses de manière à réduire le chômage et améliorer la situation du développement dans ce gouvernorat.
Selon lui, la région est dotée d’une capacité de stockage de près de 700 millions de mètres cubes d’eaux pluviales. L’exploitation de sa richesse halieutique permet la production de 20 mille tonnes de produits de la mer, ce qui ne constitue que 5% des capacités de Jendouba qui se trouve à la tête des autres gouvernorats notamment dans la production de certains produits agricoles tels que le liège, les pommes de terre, le blé et les tomates.