“Technologie de la pierre taillée préhistorique : méthodologie et initiation pratique” est le thème d’un séminaire de formation qui se tiendra du 1er au 7 avril 2018 au Musée des Arts et Traditions Populaires de Gabès. Ce stage est organisé par la Délégation Régionale des Affaires Culturelles de Gabès et de l’Association de Sauvegarde de l’Oasis de Chenini, informe l’institut national du patrimoine (INP) sur son site officiel.
Ouvert aux doctorants, post-doctorants et aux jeunes chercheurs préhistoriens, ce stage est une occasion pour les participants de prendre connaissance des notions générales de la technologie de la pierre taillée, d’avoir des démonstrations des principales techniques et méthodes de taille et procédés de préparation ainsi que de la constitution de séries expérimentales et des initiations pratiques à la taille.
Telle que présentée, la technologie de la pierre taillée préhistorique, fondée en particulier sur le concept de chaîne opératoire, s’est désormais imposée comme un outil particulièrement performant pour l’analyse des ensembles lithiques, en même temps que facilement accessible à tous les préhistoriens.
Quel que soit l’âge des ensembles archéologiques étudiés, les stigmates laissés par la taille sur les objets lithiques sont les mêmes.
Que cela concerne une pièce isolée ou un ensemble lithique, toute lecture technologique nécessite la maîtrise de connaissances théoriques et pratiques élémentaires de la taille. Ceci étant acquis, il devient alors possible d’interpréter la succession des gestes techniques dont ces objets résultent et d’évaluer leur rôle dans la chaîne opératoire dont ils découlent.
Le stage, chapeauté par Jacques Pelegrin, Directeur de recherches au Centre national de la recherche scientifique (CNRS, France) et expert en Préhistoire et Technologie à la Maison de l’Archéologie et de l’Ethnologie de l’Université de Nanterre (France), Lotfi Belhouchet, Directeur du Musée archéologique de Sousse, Héla Mekki Lakhal, conservatrice au Musée des Arts et Traditions populaires de Gabès et Amandine Delaplace Doctorante contractuelle de l’Université Paris Nanterre, est entièrement financé par la Délégation Régionale des Affaires culturelles de Gabès et l’Association de Sauvegarde de l’Oasis de Chenini (Gabès).
Il profitera au mieux à des doctorants ou jeunes docteurs préhistoriens lithiciens, disposant au moins d’une première expérience pratique de l’étude de collections lithiques, et qui souhaitent perfectionner leurs capacités d’observation et d’interprétation technologique.