(De gauche à droite: Laura Sanchez, Olivier Pradet, Faten Hentati et Jamel Triki)

Le Centre de promotion des exportations “CEPEX“ a abrité, mercredi 22 novembre 2017, une rencontre-présentation de l’INTERMAT –pour Salon international de la construction et des infrastructures- qui se déroulera à Paris Nord Villepinte, du 23 au 28 avril 2018. La conférence a été co-organisée par la CTFCI-Promosalons et INTERMAT Paris.

Laura Sanchez, la directrice de communication dudit Salon, dira en substance qu’INTERMAT est un rendez-vous qui offre des expertises ciblées pour les projets de construction futurs, avec un slogan qui fait tilt “Demain se construit aujourd’hui“.

En tout cas, tous les géants du secteur y seront présents, avec 1.500 exposants, dont 70% étrangers venus de 40 pays, plus de 183.000 visiteurs attendus (dont 35 à 40% d’internationaux venant de 167 pays).

Du reste, on dit d’INTERMAT que c’est un «écosystème qualifié et diversifié», ce qui fait sans doute que 50% du Top 100 des plus grandes entreprises de construction mondiales visitent INTERMAT.

Etaient présents à cette conférence :

  • Faten HENTATI, directrice du Programme et suivi des projets à la Direction ponts et chaussées au ministère tunisien de l’Equipement, de l’Habitat et de l’Aménagement du territoire;
  • Laura Sanchez, direction communication du Salon INTERMAT PARIS ;
  • Olivier Pradet, directeur Business France à Tunis ;
  • Jamel TRIKI, directeur adjoint du département infrastructures à SCET Tunisie ;
  • le conseiller des Services Publics/directeur adjoint chargé de la coopération économique et commerciale avec les pays de l’Afrique subsaharienne au ministère du Commerce ;
  • un représentant de l’ambassade de Côte d’Ivoire en Tunisie ;
  • un membre du bureau exécutif de la Chambre économique africaine ;
  • de nombreux opérateurs dans le secteur des travaux publics et bâtiment. 

La rencontre a permis d’aborder plusieurs sous-thèmes ayant lien avec INTERMAT. De ce point de vue, ce présent article présentera les grandes lignes de la conférence. Par la suite, nous publierons des articles plus détaillés sur des thèmes discutés.

Tout d’abord, la parole a été donnée à Faten HENTATI, pour présenter le Programme des grands projets en cours ou prévus en Tunisie. Au passage elle a abordé la problématique de leur financement.

En effet, le plan de présentation de Mme Hentati comporte des données sur le réseau routier tunisien, le plan stratégique de la DGPC à l’horizon 2030, le plan stratégique des autoroutes, le plan stratégique des routes express, les grands projets et le partenariat public-privé.

Au total, le réseau routier compte 650 ouvrages pour une longueur de 19.650 Km.

La directrice du Programme et suivi des projets souligne que l’objectif du Plan stratégique de la DGPC à l’horizon 2030 est d’offrir un bon niveau de service aux usagers de la route (revêtue et non revêtue) sur tout le territoire national.

Concernant les perspectives du Partenariat Public-Privé, celui-ci peut se faire pour les autoroutes (construction et/ou exploitation), les routes express (600 Km), la rocade extérieure du Grand Tunis, le Pont de Djerba (construction et exploitation) ou bien dans l’entretien routier (contrats par objectif – Privatisation de l’E.R.).

Pour sa part, Jamel TRIKI, directeur adjoint du département infrastructures à SCET Tunisie, a présenté à l’assistance le projet d’aménagement d’une route en Côte d’Ivoire (Bouna-Doropo-Frontière burkinabé).

Il a indiqué que le bureau d’études SCET est chargée d’assurer une mission de suivi et de contrôle des travaux.

Il a saisi cette occasion pour évoquer les difficultés rencontrées dans ledit projet, à savoir la mobilisation des ressources humaines, la maîtrise des délais…

Quant à Olivier Pradet, directeur Business France à Tunis, il nous a présenté les atouts de de la France sous le slogan “INVESTIR EN FRANCE : UN PARI GAGNANT“. Car, la France est la 6e économie mondiale, le 2e marché en Europe, et se classe au 7e rang mondial pour le stock d’investissements directs étrangers. Tout ceci fait que quelque 25.000 entreprises étrangères sont établies en France, employant 1,8 million de personnes.

Et ce n’est pas tout, puisque la France occupe également une position stratégique en Europe, avec ses 66 millions de consommateurs à fort potentiel d’achat (42.510 dollars par habitant en 2016), et c’est aussi une plateforme privilégiée pour la zone Afrique-Moyen-Orient.

La France possède en outre le 1er aéroport européen pour le fret et le 2e en termes de transport de passagers (Paris-Charles de Gaulle), alors que celui de Paris-Bourget est classé 1er aéroport d’affaires en Europe, sachant également que le réseau ferroviaire français le 3e plus performant d’Europe.

Cette rencontre a également permis de montrer les potentiels de développement, opportunités de partenariat à même d’encourager le commerce et les investissements entre les pays africains mais aussi et avec la France. C’est dans ce cadre du reste qu’il y a eu une présentation de l’Observatoire BTP d’INTERMAT qui a focalisé sur des marchés et opportunités en France, Côte d’Ivoire et Kenya…

En effet, l’Observatoire d’INTERMAT a identifié 7 à 10 projets de chantiers dans 12 pays, et l’analyse porte sur un potentiel marché de 7 secteurs à savoir : infrastructures aéroportuaires, infrastructures portuaires, routier, ferroviaire, ouvrages d’art, mines & carrières, bâtiments résidentiels et bâtiments fonctionnels.

On n’oubliera non plus une analyse détaillée des principales importations en machines et outils et de leur usage local à partir des 4 pôles d’expertise d’INTERMAT Paris: terrassement & démolition, route, industrie des matériaux & fondations, levage, manutention et transport, bâtiment & et filière du béton.

Nous y reviendrons pour plus de détails sur tous ces sujets abordés lors de la rencontre.

Suivra une l’interview de Laura Sanchez.

TB