Zone de libre-échange créée en décembre 1994 en remplacement d’une zone d’échanges préférentiels qui existait depuis 1981, le Marché commun pour l’Afrique orientale et australe (COMESA, pour Common Market for Eastern and Southern Africa), dont le siège se trouve à Lusaka, en Zambie, est une «organisation d’Etats souverains libres et indépendants qui ont convenu de coopérer dans le développement de leurs ressources naturelles et humaines pour le bien de tous leurs peuples».
La population totale de cette organisation est estimée à 475 millions d’habitants, avec un Produit intérieur brut réel total de 677 milliards US $ en 2014. Le volume des transactions commerciales entre les pays membres et le reste du monde s’élevait à près de 60 milliards US $ entre 1997 et 2002.
Parmi les objectifs du COMESA, figure notamment la promotion de la paix et de la sécurité dans la région. Mais pas seulement, puisque le COMESA ambitionne également d’atteindre le progrès économique et social durable de tous les États membres par une coopération accrue et une intégration dans tous les domaines du développement, notamment dans le commerce, les domaines douanier et monétaire, le transport, la communication et l’information, la technologie, l’industrie et l’énergie, l’agriculture, l’environnement et les ressources naturelles.
Aujourd’hui, le COMESA est composé États membres suivants: le Burundi, l’Union des Comores, la RDC, Djibouti, l’Egypte, l’Erythrée, l’Ethiopie, le Kenya, la Libye, Madagascar, le Malawi, l’Ile Maurice, le Rwanda, le Soudan, le Swaziland, l’Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe. En attendant l’intégration de la Tunisie à ce marché, prévue au début de l’année 2018.
Dix-neuf d’entre eux participent à la Zone de Libre-échange du COMESA à savoir : le Burundi, Djibouti, le Kenya, Madagascar, le Malawi, l’Ile Maurice, le Rwanda, le Soudan, le Swaziland, la Zambie et le Zimbabwe.