En réponse au boycott des assises de la réforme du système de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique par l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et l’Union des enseignants universitaires et chercheurs tunisiens “IJABA”, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Slim Khalbous, a appelé, samedi 2 décembre à Hammamet, à “ne pas prêter attention à ceux qui ont choisi la politique de la chaise vide”.
S’exprimant à l’ouverture de ces assises en présence de plus de 1.200 participants, Khalbous a indiqué que cette conférence permettra de fixer les priorités de la réforme de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique en Tunisie dans le cadre de 26 ateliers de travail.
Cette réforme, a-t-il dit, qui a démarré depuis une année déjà, repose sur une approche participative, estimant que la non participation d’un syndicat sur un ensemble de 5 autres ayant pris part aux travaux des commissions de réforme “ne paralysera pas le bon déroulement de ces assises”. Et ce’autant plus que l’UGTT, le syndicat le plus représentatif, est un membre permanent des 10 sous-commissions de la réforme.
L’approche participative est un choix irrévocable aussi bien pour le ministère que pour tous ceux qui on choisi de “s’absenter”, a-t-il dit, faisant savoir que les mesures de la réforme seront annoncées lundi 4 décembre lors d’un point de presse.