L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a entamé lundi matin, lors d’une séance plénière, l’examen du projet de budget du ministère de la Santé public au titre de l’année 2018 en présence du ministre de la Santé, Imed Hammami, et de la secrétaire d’Etat, Sonia Becheikh.
Les dépenses de gestion, de développement et des fonds du trésor sont estimés à 1,875 milliard de dinars contre 1,742 milliard de dinars en 2017, soit une augmentation estimée à 7,6% (l’équivalent de 132,874 millions de dinars).
Les dépenses de gestion s’élèvent à un peu plus de 1,670 milliard de dinars, et celles de développement à 204 MDT. Un montant de 1 MDT est réservé aux fonds du trésor.
S’agissant des estimations budgétaires selon les programmes, elles se répartissent comme suit: 309,369 MDT pour le programme de protection de base, 715,437 MDT pour les services sanitaires, 675,429 MDT pour la recherche et les services sanitaires universitaires, et 173,982 MDT pour le programme de pilotage et de soutien.
A l’ouverture de la séance plénière, le président de la commission de la santé et des affaires sociales au Parlement a indiqué que le projet de budget du ministère de la santé s’inscrit dans le cadre du chapitre 25 du projet du budget de l’Etat au titre de l’année 2018 et a été élaboré dans une période transitoire qui s’est prolongée depuis la désignation de Mohamed Trabelsi, ministre de la Santé par intérim jusqu’à la désignation de Imed Hammami, actuel ministre de la Santé.
Il a souligné qu’il a été convenu de présenter ce projet de budget au Parlement sans aucune modification, estimant cependant que certains chapitres doivent être revus.
Le rapport de la Commission de la santé et des affaires sociales souligne que le secteur de la santé connait plusieurs difficultés qui l’empêchent de satisfaire les besoins des citoyens et que le projet de budget a été élaboré en se basant sur certains objectifs comme le renforcement des structures de première ligne, la réhabilitation des services d’urgence, la consolidation de la présence des médecins spécialistes dans les régions prioritaires, la garantie de la disponibilité des médicaments et l’amélioration de leur gestion.
Le rapport a, aussi, signalé que les députés considèrent que le budget est faible par rapport aux besoins, outre l’absence d’une vision stratégique et prospective claire pour traiter les différentes difficultés et promouvoir le secteur.