L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a adopté, le 4 décembre 2017, le projet de budget du ministère de la Santé au titre de 2018 avec 115 voix pour, 14 contre et 6 abstentions.
Dans leurs interventions, les députés ont mis l’accent sur la nécessité de remédier à la carence de ressources humaines et équipements dans plusieurs hôpitaux locaux et régionaux et de lutter contre la corruption qui ravage le secteur, notamment dans les services des médicaments, outre l’accélération de la numérisation des établissements publics de santé.
Pour ce faire, ils proposent, entre autres, de consacrer le principe de la discrimination positive entre les régions, de consolider les budgets des hôpitaux locaux et régionaux qui souffrent de pénurie de cadres médicaux et paramédicaux ainsi que de médecins spécialistes et d’ouvriers, outre le détérioration de leur infrastructure et la vétusté des équipements médicaux qui influent, négativement, sur la prestation de soins, notamment, au niveau de la médecine de première ligne.
Ils ont, en outre, dénoncé la grande lenteur en matière de mise en œuvre des mesures relatives à la promotion du secteur de la santé et à la création de nouveaux établissements de santé.
Les députés ont appelé à transformer certains hôpitaux régionaux en hôpitaux universitaires et à créer des centres de prévention et de traitement de la toxicomanie et de l’alcoolisme.
Pour sa part, le président de l’ARP, Mohamed Ennaceur, a appelé à accorder l’intérêt nécessaire à la santé mentale suite à la propagation des phénomènes de la violence, du suicide et de la dépression.