Une aventure artistique inédite baptisée ” J’annonce, Tu dénonces, Il renonce…… J’accuse !” aura lieu le Jeudi 7 décembre 2017, de 10h00 à 15h00 à l’Avenue du 14 janvier à Sidi Bou Saïd, du chemin de fer vers l’Ecole Nationale d’Architecture et d’Urbanisme (ENAU).
Il s’agit d’une action artistique urbaine née de l’idée d’un travail artistique de “L’étudiant dans la Cité”, un projet où se conjuguent Corps et Espace, informe un communiqué de presse de l’Ecole nationale d’architecture et d’urbanisme.
Cette action artistique urbaine est l’aboutissement d’un projet commun, académique et semestriel de l’Atelier Expressions Plastiques. Cette action regroupe les travaux de tous les étudiants des 24 groupes du 3 ème niveau architecture.
Faire sortir les œuvres expérimentales des ateliers d’art vers la rue est une aventure pédagogique qui a vu le jour en 2015 à l’ENAU. Cette aventure devient désormais un rituel incontournable de l’Ecole et une étape fondamentale dans la vie estudiantine des futurs architectes.
” J’annonce, Tu dénonces, Il renonce…… J’accuse ! ” est un projet qui a donné à 250 étudiants la possibilité de réfléchir sur des problématiques régionales, nationales ou mondiales. Les étudiants ont affiné leurs pensées et marqué artistiquement leurs positions en rapport avec un espace In Situ, dans la zone urbaine avoisinante de leur Ecole.
Interagir, réagir et interpeller l’architecture, les façades, les ouvertures, les niveaux, les élévations etc… pour que le Corps et l’Espace dialoguent et s’interrogent mutuellement est l’axe central de ce projet. Tous les étudiants se sont exprimés selon des démarches artistiques contemporaines telles que le Happening, l’Installation, l’art vidéo, la performance, Land Art, Street Art, Body Art etc.
Chaque étudiant, à travers ce projet, a dénoncé une situation qui le touche, qui lui parle. Des sujets comme l’anarchie architecturale, la violence à l’égard des faibles, le braquage, la manipulation, l’ingratitude, les inégalités, l’immigration clandestine, les passe-droits, etc. ont été abordés et interprétés d’un point de vue plastique pour interpeller, in fine, le citoyen tunisien et le faire réagir.