Dans un post sur sa page facebook, Mohamed Chawki Abid, liste les raisons qui expliquent pourquoi on retrouve la Tunisie dans une liste noire des paradis fiscaux.
“Un mois après les «Paradise Papers», les 28 ministres des Finances de l’Union européenne se réunissent en vue de se doter d’une liste noire d’environ 20 noms de paradis fiscaux. Cette réunion intervient après les scandales récents qui ont révélé différents systèmes d’évasion fiscale: «LuxLeaks» fin 2014, «Panama Papers» en avril 2016 et «Paradise Papers» en novembre 2017.
La Tunisie risque également d’être blacklistée par Bruxelles, de par la disparité fiscale qui la caractérise ainsi qu’au laxisme face à la circulation illicite de fonds, mais surtout à cause des multiples niches fiscales ”orientées” et des généreuses subventions dont bénéficient abusivement les IDE.
Afin d’éviter un tel classement, le gouvernement YC gagnerait à faire montre de sévérité envers les champions de l’évasion fiscale et de la fraude déclarative, et à mettre un terme à la générosité en matière d’incitation fiscale nonchalante et à la tolérance en matière de blanchiment d’argent.”