La loi tunisienne numéro 2015-26 de août 2015, considère blanchiment d’argent, tout acte intentionnel qui vise par tout moyen à la justification mensongère de l’origine illicite des biens meubles ou immeubles ou des revenus provenant directement ou indirectement, de tout crime ou délit passible d’une peine d’emprisonnement de trois ans ou plus ainsi que tout délit sanctionné en vertu du code des douanes.
En vertu de la loi, le blanchiment d’argent est également tout acte intentionnel ayant pour but le placement, le dépôt, la dissimulation, le camouflage, l’administration, l’intégration ou la conservation du produit provenant directement ou indirectement des infractions prévues précédemment, ainsi que la tentative, la complicité, l’incitation, la facilitation, ou l’apport de concours à le commettre. L’article 93 de cette loi, punit d’un an à six ans d’emprisonnement et d’une amende de cinq mille dinars à cinquante mille dinars l’auteur du blanchiment d’argent.