La Tunisie, qui prend part avec une délégation conduite par le ministre du Commerce, Omar Béhi, aux réunions du 11ème congrès ministériel de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) qui se tient à Buenos Aires (Argentine), a souligné la nécessité de continuer l’application du système commercial multilatéral.
Avant sa participation à ce congrès qui se déroule du 10 au 13 décembre courant, le ministre a pris part à la réunion des ministres du commerce du groupe arabe et des ministres du commerce du groupe africain à Genève ainsi qu’à la réunion ministérielle de la Banque islamique de développement (BID) et celle de l’Organisation mondiale de la Francophonie (OMF).
Lors de ces réunions de concertations, Béhi a mis l’accent sur l’importance de poursuivre l’application du système commercial multilatéral et de renfrocer le rôle de l’OMC dans le maintien de marchés ouverts et la transparence des transactions commerciales.
Les pays participant aux réunions espèrent voir le Congrès de Buenos Aires aboutir à des décisions portant sur l’annulation des subventions qui contribuent à l’intensification de la pêche maritime illégale et celle anarchique.
Les pays en développement, dont la Tunisie, requièrent l’adoption d’une solution durable leur permettant de constituer des stocks publics alimentaires, à travers l’approvisionnement en produits agricoles et aliments à des prix tenant compte des agriculteurs à faible revenu, et à même de réaliser la sécurité alimentaire. En revanche, les pays avancés optent pour la prise de décisions de démarrage des négociations relatives à de nouvelles questions, à l’instar de la libéralisation du commerce électronique.
La Tunisie avait proposé, auparavant, la simplification des taxes douanières sur les produits agricoles en transformant ces taxes en tarifs étudiés afin de faciliter l’accès des produits tunisiens aux marchés et de consolider la transparence des transactions commerciales extérieures.
Le président de la République d’Argentine a ouvert le Congrès marqué par la participation des présidents du Brésil, de l’Urugay et du Paraguay, aux côtés des ministres de 164 pays membres de l’OMC.