Le FMI a exprimé son soutien au retrait “dès que possible” de la Tunisie de “la liste des juridictions fiscales non coopératives avec l’Union européenne (UE), a affirmé le chef de la mission périodique de consultation du FMI en Tunisie pour 2017, Björn Rother.
Dans un communiqué publié dans la soirée de mercredi 13 décembre par le Fonds au terme de l’ultime mission périodique de consultation pour 2017, il a ajouté que “le rapprochement progressif entre les régimes fiscaux onshore et offshore et la modernisation en cours de l’administration fiscale en vue d’améliorer le respect des obligations fiscales constituent des engagements de réforme soutenus par le programme MEDC (Mécanisme élargie de crédit).
La mise en place totale de la Direction générale des grandes entreprises récemment créée aidera à démontrer l’engagement des autorités à améliorer l’équité et la transparence du système fiscal tunisien, a-t-il.
Pour M. Rother, la participation de la Tunisie à l’initiative du G20 Compact with Africa témoigne également de l’engagement fort du pays en faveur du commerce international et de la possibilité de saisir les opportunités offertes par l’investissement étranger et l’intégration économique”.Une équipe des services du Fonds monétaire international (FMI) dirigée par M. Björn Rother.
Le Conseil de l’Union européenne, a classé lors de sa réunion du 5 décembre 2017, la Tunisie sur la liste noire des paradis fiscaux estimant que le pays “a des régimes fiscaux préférentiels néfastes et ne s’est pas engagé à les modifier ou à les abolir”.
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