Le directeur résident de l’Agence allemande de coopération internationale en Tunisie (GIZ), Matthias Giegerich, a indiqué, vendredi 15 décembre, que 80% des projets de l’agence ont réussi en Tunisie, précisant que ceux qui ont échoué, n’ont pas été réalisés par le gouvernement et la société civile et le secteur privé.
S’exprimant lors d’une rencontre débat sur l’emploi organisée jeudi à la Marsa par le centre Berlin pour l’information, le responsable allemand a souligné la détermination de son pays à renforcer son soutien à la transition démocratique en Tunisie.
Les participants à cette rencontre parmi les diplômés, les académiciens, les représentants du gouvernement, du secteur privé et des associations, ont soulevé certaines problématiques à l’instar de l’inadéquation du système d’enseignement avec les besoins du marché.
A cet égard, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Faouzi Abderahmane, a répondu que son département a mis en place plusieurs mécanismes pour promouvoir l’employabilité dans le secteur privé et l’initiative privée, précisant que 300 millions de dinars sont alloués chaque année au financement de ces programmes.
Il souligné que la priorité du gouvernement est de mettre en adéquation l’enseignement supérieur et la formation professionnelle avec les besoins du marché, rappelant que les secteurs public et privé génèrent 35 mille postes d’emploi.
Et d’ajouter que l’agence de l’emploi offre des postes d’emploi à près de 19 mille chômeurs par an à travers les mécanismes de l’emploi.
Les indicateurs présentés lors de cette rencontre organisée en collaboration avec l’Union générale tunisienne du travail et l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, ont révélé que le taux du chômage s’élève à 15,3% en Tunisie en 2017.
La région du sud-ouest a le taux de chômage le plus élevé (25,6%) suivi du sud-est (24,3%), selon la même source, précisant que le taux de chômage chez les filles (22,8%)est plus élevé chez les hommes (12,3%).
Le taux de chômage chez les diplômés de l’enseignement supérieur s’élève à 30,6% soit 270 mille diplômés.