Le directeur exécutif du Réseau Alternatif des Jeunes (RAJ), Zied Zarrai, a indiqué, vendredi, que la Tunisie a besoin d’un important appui financier international afin qu’elle puisse réaliser des projets d’adaptation aux changements climatiques.
Zarrai a précisé, lors de la conférence de clôture du projet d’adaptation citoyenne aux changements climatiques, que la plupart des études internationales ont fait ressortir que la Tunisie figure parmi les pays les plus vulnérables de la région méditerranéenne en matière de changements climatiques, au vu qu’elle souffre d’un manque d’infrastructure moderne et d’une pénurie d’eau.
” Nous ne serons pas en mesure de mettre en application l’Accord de Paris (adopté à la clôture de la conférence de Changements climatiques, en décembre 2015), dont la finalité est de maintenir l’augmentation de la température mondiale bien en dessous de 2 degrés Celsius d’ici l’année 2100, si nous ne mobilisons pas des investissements colossaux dans le domaine des technologies de l’énergie propre “, a-t-il noté.
Et d’ajouter que le réseau RAJ a mis en place un projet expérimental qui vise à renforcer la compréhension des changements climatiques, à travers la sensibilisation des citoyens aux dangers de ce phénomène et du rôle qu’il peut jouer afin de participer à en faire face et à préserver l’environnement.
Dans ce cadre, il a recommandé d’inciter les habitants à la plantation d’arbres, qui est en mesure de contribuer à réduire l’échauffement climatique.