“Les 4 directions” est l’intitulé d’une exposition qui se tiendra du 16 décembre au 7 janvier à la galerie Alexandre Roubtzoff à la Marsa (Banlieue nord de Tunis).
L’exposition propose des oeuvres de quatre artistes Imed Jemaiel, Ekram Tira, Adnen Haj Sassi et Sabrine Chaouch, réalisées dans quatre directions artistiques différentes, informe la galerie dans un dossier de presse.
Pour l’oeuvre d’Imed Jemaiel, le tout dans les toiles se dessine entre signes et taches, gestes arbitraires et mises en formes, l’informulable du chaos et les formules qui l’amadouent laissant entrevoir du visible en quête d’un dire à trouver puisque encore inédit.
Pour Sabrine Chaouch, c’est l’actualité du monde qu’elle suit, une actualité marquée par des événements tristes, choquants, violents où l’artiste essaie à travers ses oeuvres de combattre ces fléaux, en racontant les massacres humains sur terre, essayant de les atténuer.
Dans une technique contemporaine, l’artiste tente à travers ses œuvres de livrer avec une manière originale, dense et harmonieuse un processus psycho-physique. C’est en ce sens qu’elle place sur le même niveau, matière et émotion, pour agencer ses oeuvres, qu’elle déploie dans un même élan vital sur la toile et le papier.
Ekram Tira, s’intéresse, quant à elle, aux images de masse et s’interroge sur une société dite de consommation. Sa pratique artistique commence par la colle et appelle les ciseaux pour une recomposition des images qu’elle récupère dans les brochures et les catalogues. Elle joue à faire des “anagrammes d’images” laissant naître ses figures quasi-anthropomorphiques mi organique mi mécaniques. Des formes hybrides qui s’agencent inlassablement pour créer un monde second /nouveau.
Quant à Adnène Hadj Sassi, ce sont la curiosité et le doute qui sont à l’origine de sa pratique plastique et son objectif reste de diversifier la manière face à la même matière. Ses tableaux “tables- palettes” témoignent d’une écriture vivante qui riposte à la notion de style. Son activité de plasticien est étroitement liée à la pédagogie. En effet, la salle de classe comme l’atelier sont pour lui un laboratoire où tout est en puissance, tout est possible.