Le président de l’Instance nationale pour la prévention de la torture Fathi Jarray a souligné mercredi la nécessité de procéder à la vérification des articles susceptibles de provoquer une confusion dans les attributions de son instance et de l’Instance des droits de l’homme.
Il faut éviter les conflits de compétence entre les deux instances, a-t-il prévenu lors de son audition devant la commission parlementaire des droits, des libertés et des relations extérieures sur le projet de loi organique relatif à l’Instance des droits de l’homme.
Il s’agit de garantir la complémentarité des deux instances et l’efficacité de leur intervention, a-t-il déclaré à l’issue de son audition, estimant que l’Instance des droits de l’homme constitue un acquis pour le pays en tant que mécanisme constitutionnel pouvant enrichir le dispositif des droits humains en Tunisie.
Il a insisté sur la nécessité de doter l’instance des droits de l’homme en ressources humaines et équipements nécessaires pour garantir l’efficacité de son action, appelant toutes les parties à instaurer la culture des droits humains et à œuvrer à la prévention de la torture et les mauvais traitements.
Rappelons que le gouvernement a soumis ledit projet de loi à l’Assemblée des représentants du peuple le 17 juin 2016.