Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, a annoncé qu’un accord sera signé, jeudi 21 décembre, à La Kasbah entre le gouvernement et l’organisation ouvrière sur les principaux dossiers d’actualité dont en premier lieu l’engagement du gouvernement à ne pas augmenter les prix des produits de base en 2018.
Dans une déclaration, jeudi à la TAP, en marge de sa participation aux travaux d’une conférence sur la corruption fiscale et les droits de l’homme, Taboubi a ajouté que le deuxième point sur lequel les deux parties se sont mises d’accord concerne la lutte contre le travail précaire, faisant savoir, à cet égard, que le gouvernement a promis de lutter contre le travail précaire à travers la régularisation de la situation des ouvriers des mécanismes 16 et 20, des fichés par la police et des ouvriers des travailleurs de chantiers après la révolution.
L’accord portera, aussi, a-t-il dit, sur le démarrage, en avril 2018, des négociations sociales sur l’augmentation salariale dans le secteur public et la fonction publique ainsi que l’examen de la situation de certaines entreprises publiques à l’instar de La Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) et de la société tunisienne des industries de pneumatiques (STIP).
Commentant la situation politique dans le pays, Taboubi a déclaré que “le document de Carthage est un engagement de principe et qu’il n’est pas permis à ses signataires de s’en désister quand bon leur semble”.
Il a ajouté que les signataires de ce document doivent agir en faveur de la réforme et du développement, estimant que l’appel en faveur d’un nouvel amendement ministériel ne sert pas l’intérêt du pays, ajoutant que le problème en Tunisie consiste en l’absence de la stabilité politique et d’une vision claire dans tous les domaines, mettant en garde contre une crise politique qui coûtera cher au citoyen tunisien.
Evoquant les législatives partielles en Allemagne, le responsable syndical a déclaré qu’il faut respecter la volonté des électeurs, estimant que le faible taux de participation à ces élections est un signal qu’il faut bien decrypter afin de lutter contre le pessimisme et le désespoir des électeurs, appelant ces derniers à participer massivement aux prochaines échéances électorales.