Il paraît que les syndicats sont contre l’OPEN SKY, déjà qu’ils battent de l’aile chez les gens du fisc ! Il est vrai que ce pays est le paradis du syndicalisme: il y fait ce qu’il veut, décide de qui doit travailler ou pas, et fronce les sourcils quand le gouvernement veut sortir des sentiers battus et chercher à résoudre les problèmes de ce pays qui a croisé l’iceberg de l’islamisme et que BCE essaie avec ses maigres moyens de sauver et de ne pas en faire un TITANIC…
On ne peut passer son temps à refuser que les boites nationales qui coulent ne soient privatisées, bloquer toute action de PPP, réclamer des augmentations, organiser des grèves à tout va, émettre un avis sur tout et n’importe quoi. Car ce que les descendants de HACHED semblent oublier, c’est qu’on ne peut pas avoir de bons ouvriers sans de bons patrons. Et que gouverner c’est un métier -et pas n’importe quel métier. C’est un métier à haut risque. Demandez à ZABA, il en sait quelque chose!
Nobel les a glorifiés et les a portés au firmament mais, hélas !, ils ne semblent se souvenir que de l’inventeur de la dynamite. Encore heureux qu’ils se soient arrêtés au social alors que les hommes du gourou, malgré leurs nouveaux habits, rêvent toujours de faire sauter le pays.
Si on examine le paysage politique tunisien et on analyse ses contradictions, on retiendra que la véritable antinomique Troïka est géographique : CARTHAGE-MOHAMED ALI-MONTPLAISIR, et n’est pas du tout cet ensemble boiteux HCESRC.
Mais malgré cette critique que certains peuvent juger acerbe, et bien qu’il ait des défauts, le syndicat restera longtemps le ciment social qui résistera aux attaques du gourou et de ses sbires. Il faut néanmoins qu’il ne cherche pas à remplacer le ferraillage conçu et mis en place par le locataire de la KASBAH, entrepreneur chargé par CARTHAGE de remettre le pays à flot au grand dam du gourou et consorts.
Alors messieurs, sauvez ce pays en sauvegardant son Unité, son Génie, ses Traditions et son Talent millénaire…