«Nous allons bientôt engager des poursuites au pénal contre quiconque prend des mesures contre les dénonciateurs d’actes de corruption». C’est ce qu’a annoncé Chawki Tabib, président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC), lundi 18 décembre 2017, lors de la présentation du rapport annuel 2016 de cette instance devant la Commission de la réforme administrative, de la bonne gouvernance, de la lutte contre la corruption et du contrôle de gestion des deniers publics.
Car, explique M. Tabib, la Commission mixte qui travaille sur ces dossiers a acquis la certitude qu’il existe des cas de persécution de dénonciateurs de la corruption.
«Nous avons été rendus heureux par l’adoption de la loi sur la protection des informateurs, mais il y a une forte opposition administrative et politique» à ce texte, regrettent le président de l’INLUCC.