Le flux des investissements étrangers a progressé de 11%, à fin novembre 2017, pour dépasser les 2 milliards de dinars.
Ces investissements sont répartis à raison de 1,912 milliard de dinars en investissements directs étrangers (IDE) et 111,4 MDT en portefeuille.
Selon les statistiques de l’Agence de promotion des investissements extérieurs (FIPA), l’industrie accapare un peu moins de la moitié des IDE engrangés par la Tunisie depuis le début de l’année, pour un montant de 905 MDT.
En fait, le secteur industriel tunisien attire, de plus en plus, d’investisseurs étrangers, notamment au cours de ces quatre dernières années, avec des investissements mobilisés passant de 419 MDT, en 2014, à 503 MDT, en 2015, puis à 779 MDT, en 2016, pour atteindre 905 MDT, l’année courante.
En revanche, le secteur énergétique s’inscrit dans une tendance baissière, puisque les investissements se sont limités, durant les 11 premiers mois de l’année en cours, à 783 MDT, contre 790 MDT en 2016 (-0,9%) et 890 MDT en 2015, ce qui correspond à une baisse de 12%.
Pour rappel, cette activité a été fortement paralysée par les mouvements sociaux, au cours de ces dernières années, ce qui a découragé l’investissement privé. Le directeur général des hydrocarbures au ministère de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Mohamed Ali Khalil, avait déclaré, fin Novembre, que “les arrêts répétitifs de la production dans les champs pétroliers du sud tunisien, durant la période mai-août 2017, ont causé des pertes de l’ordre de 930 millions de dinars”.
Pour ce qui est du secteur des services, il s’est redressé, à fin novembre 2017, avec des investissements mobilisés de l’ordre 207 MDT (une hausse de 19,7% par rapport à 2016), sans atteindre, toutefois, le niveau des années 2014 et 2015 (des investissements dépassant les 300 MDT).
Quant à l’agriculture, les investissements ont été toujours très modestes. A fin novembre 2017, ces investissements ont accusé une baisse de 23% par rapport à 2016, à 15,9 MDT.