Une convention de partenariat entre le Comité national de pilotage des olympiades tunisiennes en résolution de problèmes (TOPS) et l’Université centrale de Tunis (université privée) a été signée vendredi 29 décembre.
Ce partenariat a pour objectif d’organiser des sessions de formation gratuites et des stages dans le domaine de la résolution de problèmes et la programmation compétitive au profit des élèves et des étudiants.
Selon Adel Bouhoula, président des Olympiades, en vertu de cette convention, plusieurs compétitions locales seront organisées et couronnées par une compétition nationale qui se tiendra au cours de la troisième semaine du mois de mars 2018.
Les lauréats de ces compétitions peuvent déposer leurs candidatures afin de participer à une compétition internationale qui aura lieu au mois de juillet 2018, a-t-il ajouté.
L’objectif de ces sessions de formation et des compétitions programmées dans le cadre de cette convention, a encore expliqué la même source, est de former des spécialistes dans le domaine de la résolution des problèmes et la programmation compétitive facilitant de la sorte leur insertion dans le marché de l’emploi.
Près de 17 mille spécialistes en programmation informatique en Tunisie sont au chômage faute de compétences adaptées aux besoins du marché du travail, regrette-t-il.
La directrice générale de l’Université centrale, Houbeb Ajmi Rmadi, a précisé, pour sa part, que la Tunisie est pionnière en matière des nouvelles technologies, appelant au renforcement de cet acquis afin d’appuyer le rayonnement de la Tunisie dans ce domaine.
De son côté, Hatem Ben Salem, ministre de l’Education nationale, a insisté sur la nécessité d’introduire une réforme au système éducatif afin de découvrir les élèves doués et leur offrir l’opportunité pour faire preuve de leur créativité notamment dans le domaine des nouvelles technologies. Il a fait part de la disposition de son département à appuyer de telles initiatives.
Anouar Maarouf, ministre des Technologies de l’information et de l’Economie numérique, affirmera que la Tunisie a misé sur le capital humain, appelant à investir dans cette richesse afin de permettre au pays de s’adapter aux mutations technologiques.
A noter qu’en marge de la cérémonie de signature de cette convention de partenariat, des attestations de fin de stages ont été distribuées.