Pour le coordinateur général du parti “La Tunisie d’abord”, Ridha Belhaj, qui s’exprimait dimanche 7 janvier 2018 à Kebili, le Document de Carthage est “consommé” et “n’a plus sa raison d’être”, notamment après le retrait de certains partis, tels Al-Joumhouri et Afek Tounes.
La dernière réunion des signataires du Document, tenue au Palais de Carthage, n’est qu’une tentative infructueuse pour donner un nouveau souffle de vie au “consensus fondé sur la base des quotas partisans”, a-t-il déclaré à l’occasion de l’installation de la coordination régionale de son parti, à Kébili.
D’après lui, Nidaa Tounes cherche, aujourd’hui, à raccommoder le parti qui a échoué dans la réalisation de ses objectifs.
Belhaj a rappelé que son parti n’a cessé, depuis un mois, à mettre en garde contre les conséquences de la loi de finances 2018 sur le pouvoir d’achat des Tunisiens.
De son côté, Khemaies Ksila, dirigeant du parti, a indiqué que cette réunion de Kébili s’inscrit dans le cadre d’une série de rencontres organisées dans plusieurs régions de la Tunisie pour être à l’écoute des différentes catégories en prévision des élections municipales.
Il a, dans ce sens, ajouté que le parti se présentera aux municipales dans des listes de coalition unifiées avec dix autres partis.