Un accord de partenariat et de coopération a été signé, mardi 9 janvier 2018, à Rome entre l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC, Tunisie) et son homologue italienne.
Paraphé conjointement par le président de l’INLUCC, Chawki Tabib, et son homologue italien, Rafael Cantone, cet accord vise à favoriser la coopération entre les deux instances en matière de mise en application des différents points prévus par la Convention des Nations unies contre la corruption.
Dans une déclaration à la presse, Chawki Tabib a mis l’accent sur la volonté de la Tunisie de tirer profit de l’expérience avant-gardiste de l’Italie en matière de lutte contre les réseaux de corruption opérant sous forme de bandes organisées.
“L’Agence italienne de lutte contre la corruption est un organisme pionnier dans son domaine. Son efficacité est particulièrement reconnue à l’échelle internationale”, selon un communiqué de l’INLUCC.
A rappeler que l’INLUCC a signé, il y a quelques, un accord similaire avec son homologue française.
La dynamisation des relations avec les pays de l’Union européenne en matière de lutte contre la corruption intervient à la suite de la décision européenne d’inclure la Tunisie dans la liste noire des paradis fiscaux.
La signature de ces accords vient donner ” un signal très fort ” quant à la volonté de la Tunisie d’être agissante en matière de lutte contre la corruption et une preuve supplémentaire que son inscription par l’Union européenne sur la liste noire des pays considérés comme paradis fiscaux n’est qu’une ” injustice criante “, lit-on dans le même communiqué.