Certains pays peuples/pays ont des exceptions. Les Guinéens et la Guinée constituent des paradoxes. En effet,  lundi 8 janvier 2018 l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) annonçait que la barre de 100.000 demandes d’asile avait été franchie en 2017. Si les Albanais (7.630 demandes hors mineurs accompagnants) et les Afghans (5 987 demandes) occupent les deux premières places parmi ces demandeurs d’asile, on peut considérer que c’est normal, ou presque.

Mais ce qui est étonnant voire paradoxal, c’est de constater que la Guinée arrive au troisième rang comme pays originaire des demandeurs d’asile. Ils étaient 3.780 demandeurs d’asile au cours de l’année 2017. C’est d’autant plus curieux que la Guinée est un pays calme, c’est-à-dire pas de tensions sociales, encore moins de guerre civile qui justifieraient un tel nombre de départs de Guinéens vers l’étranger. En plus, la Guinée est considérée comme le pays le mieux doté en ressources du sous-sol et naturelles.

En effet, les 2/3 des réserves mondiales de bauxite prouvées se trouvent en Guinée. Le pays regorge du fer, du diamant, de l’or, du manganèse, de Cobalt, de l’uranium et autres métaux précieux. Sans oublier que toutes les conditions climatiques sont réunies pour le développement de l’agriculture.

Alors question à 1 million de dollars : pourquoi les Guinéens fuient ainsi leur pays alors qu’ils n’y sont pas persécutés par le pouvoir en place ?

TB