Au début, ils l’ont appelé «la révolution des jasmins», ensuite ils l’ont transformé en «printemps arabe», et ça s’est mis à s’étendre à une dizaine de pays. Beaucoup de sang a coulé et continue de couler. Aujourd’hui le seul pays qui semble avancer même en boitillant c’est le nôtre!
Evidemment la situation n’est pas si belle que ça dans ce pays d’Alyssa : les partis pullulent et papotent, l’administration est saturée, le gouvernement navigue à vue, les années semblent peser de plus en plus sur le PRESIDENT qui gère l’ingérable avec les moyens qu’il a…
A cet environnement politique incertain s’ajoutent des conditions économiques difficiles et des conditions climatiques sévères avec des barrages aussi vides que nos caisses.
Tout ça reste gérable par les Tuniso-tunisiens qui, depuis des siècles, ont su traverser les crises les plus sévères. Mais ce qui m’énerve le plus, c’est cette série d’attaques répétées émanant de toutes parts alors que nous autres nous n’avons rien demandé à personne.
Regardez comme la liste est longue :
- LES PAYS DU GOLFE qui se tapent dessus et veulent qu’on prenne position pour l’un ou pour l’autre, et de préférence pour l’un. Du coup, on s’est mis à dos les deux parties…
- Le coup de massue de l’UE nous a sonnés! Notre pays serait ou a été un paradis fiscal; et le plus grave c’est que ça ne serait pas si faux que ça: il paraît que beaucoup d’argent pas très propre aurait transité par notre pays pour des cieux moins cléments.
- Les Tunisiens résidents en ALLEMAGNE ont gentiment expliqué au gourou et consorts qu’ils n’étaient pas concernés par leurs querelles intestines.
- Les Tunisiennes, elles, ont été marquées au fer rouge par les EAU et rien n’est venu justifier cette décision bizarroïde!
- Et cerise sur le gâteau, un sultan ottoman est venu en grande pompe visiter une de ses anciennes provinces et traiter de la manière la plus méprisante ses sujets en les aspergeant de glibettes. Tout ça sous le regard ahuri du père BCE qui ne savait plus s’il devait lui donner la fessée ou le laisser défaire notre révolution…
Qui peut encore nous en vouloir?
- TRUMP, parce que nous avons voté contre sa décision?
- MACRON, parce que voir la LIBYE se rapprocher de plus en plus de nous dérange les BHL?
- LA REINE D’ANGLETERRE, jalouse d’être plus jeune que notre BCE national?
La liste peut être plus longue. Faut-il rappeler le proverbe «Seigneur préservez-moi de mes amis, de mes ennemis je m’en occupe», et les amis de la TUNISIE sont essentiellement ses partis, ses syndicats et son administration!
Par contre, je suis rassurée par la présence d’un ami sûr et fidèle sur lequel on s’adosse et dont la frontière semble ressembler à notre colonne vertébrale: l’ALGERIE. Que DIEU NOUS LA GARDE !