“La Tunisie a encore une chance pour que la famille islamique se réconcilie avec l’Etat et prenne part au pouvoir”. C’est ce qu’a a déclaré, samedi 13 janvier, Ridha Idriss, membre du bureau politique d’Ennahdha, ajoutant que “le pouvoir en Tunisie doit être participatif même si un parti remporte un taux élevé de voix”, et ce lors d’une conférence sur le thème “l’expérience démocratique tunisienne : défis et perspectives”.
“La gouvernance participative ne constitue pas une contrainte mais plutôt une étape nécessaire du pouvoir”, a souligné Idriss qui s’exprimait à la place du président du Mouvement, Rached Ghannouchi, retenu au palais de Carthage par la réunion des signataires du Document de Carthage.
La démarche participative et consensuelle adoptée par les partis politiques après janvier 2011, notamment la Troïka et le gouvernement d’union nationale en place, a sauvé le pays d’une guerre civile et de divisions, a-t-il souligné.
Etaient présents à cette la conférence, organisée à l’occasion du 7e anniversaire de la révolution, des députés du mouvement Ennahdha, des membres de son bureau politique, le président du Conseil de la Choura et des responsables d’autres partis politiques.