Plus de 100 mille dinars de pertes ont été enregistrées par la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT), durant les deux jours de manifestations nocturnes (les 8 et 9 janvier 2018), qui se sont déclenchées dans plusieurs régions du pays”, a indiqué, samedi, Anis Oueslati, PDG de l’entreprise publique.
Il a précisé que les dégâts enregistrés concernent notamment le bris des vitres de certains trains et aussi la destruction des câblages d’un nombre de locomotives, et que 35 voyages ont été annulés, pendant ces jours de violence, dont 13 voyages vers la banlieue sud, et quelques voyages à destination de Ghardimaou, outre des voyages de trains de marchandises.
“On s’est retrouvé même dans l’obligation d’interrompre notre activité et de fermer la gare de Barcelone, mardi soir, pendant deux heures, afin de protéger nos passagers”, a-t-il fait savoir. Le responsable a fait état du retour à la normale de l’activité de la SNCFT, depuis jeudi, regrettant ces actes de déprédation qui ont ciblé les biens publics et privés.
Il importe de rappeler que le réseau ferroviaire tunisien comporte 23 lignes, d’une longueur totale de 2 167 km. Il comprend aussi 267 gares, stations et haltes. Selon des données publiées sur le site de la SNCFT, environ 41 millions de tunisiens ont bénéficié des prestations de la société, durant l’année 2016.