L’UTAP a imputé la responsabilité du retard pris dans la campagne des grandes cultures, au ministère de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, en raison du manque des semences sélectionnées.
L’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche appelle le ministre à publier les résultats de l’enquête qu’il a ordonnée le 25 décembre 2017, sur ce dossier.
Dans un communiqué publié jeudi, l’Union a aussi, exprimé “son inquiétude quant à la pénurie de l’eau, l’absence d’une stratégie nationale claire dans le domaine hydraulique ainsi que d’études et programmes relatifs au dessalement des eaux destinées à l’irrigation, outre le désintérêt total face à la problématique des changements climatiques”.
L’Union a également manifesté son mécontentement quant à l’envolée des coûts de production due au renchérissement des prix et à la mauvaise qualité des intrants en raison de l’absence de contrôle.
L’organisation agricole a aussi, plaidé pour l’accélération du versement de la deuxième tranche des crédits saisonniers, la révision des prix de référence des tomates saisonnières destinées à la transformation et la régularisation des situations foncières des terres domaniales agricoles.
L’organisation agricole a par ailleurs, appelé à éliminer les obstacles administratifs et financiers qui empêchent l’application de la nouvelle loi sur l’investissement et empêchent les agriculteurs de bénéficier des incitations et avantages qui y sont inscrits.
Le communiqué de l’UTAP a encore, mis l’accent sur la nécessité de mieux gérer la distribution des fourrages subventionnés et de lutter contre le monopole, la corruption et les circuits parallèles “.
L’Union agricole a, en outre, appelé à l’accélération de la solution des problématiques liées au secteur de la pêche dont le rendement se détériore, en prenant en considération les propositions de l’UTAP relatives à la mise en place d’un système de couverture sociale au profit des pêcheurs, la lutte contre la pêche anarchique et la pollution marine, l’amélioration des services portuaires et la révision de la distribution des quotas de pêche du thon rouge.