Abdelmajid Zar, président de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP), qui s’exprimait à l’occasion de l’ouverture du 12ème congrès de l’organisation agricole de Béja, a plaidé pour des mesures douloureuses qui soient au service d’une politique et d’une vision future claire, menant à de vrais traitements des problématiques sévissant.
Parmi les mesures et dépenses additionnelles que le citoyen et la communauté nationale peuvent supporter pour l’édification d’un meilleur avenir, il cite entre autres les projets de dessalement de l’eau de mer pour d’irrigation, eu égard aux défis auxquels le pays est confronté en termes de pénurie en eau et du changement climatique.
L’incapacité de huit gouvernements successifs, depuis l’année 2011, à traiter la réalité sociale et économique de la Tunisie reflète une défaillance politique et l’absence d’une vision claire, regrette-t-il.
Il a souligné que les agriculteurs figurent parmi les catégories les plus marginalisées en Tunisie et que les obstacles auxquels ils font face ne cessent d’augmenter.
Zar appelle à la révision des choix politiques dans divers domaines agricoles, telles que la recherche scientifique et la vulgarisation, indiquant que l’organisation agricole a réussi, au cours de ces dernières années, à faire de l’agriculture un pilier essentiel de l’économie nationale dans le discours officiel et pour unifier les rangs des agriculteurs.
Par ailleurs, il a avancé que les instances élues de l’UTAP œuvrent à relever certains défis, tels que les préoccupations et les problèmes rencontrés par les agriculteurs.
Les travaux du premier congrès régional de l’organisation agricole de Béja se poursuivent sous le signe “loyauté à la patrie, fidélité au peuple et victoire pour les agriculteurs et les pêcheurs”. Ainsi, 78 congressistes vont élire 12 membres parmi 14 candidats pour le nouveau bureau régional de l’Union.