Le président du parti Al Irada, Moncef Marzouki, a qualifié la loi de finances 2018 de “catastrophique” qui conduira à des troubles sociaux, surtout que tous les chiffres et prévisions confirment que la souffrance des Tunisiens se poursuivra au cours des prochaines années. Il a fait cette déclaration en marge d’une réunion du bureau politique de son parti, dimanche 21 janvier à Gafsa, dans le cadre des préparatifs pour les élections municipales.
Marzouki a ajouté que plusieurs parties avaient mis en garde contre les conséquences de loi de finances 2018, rappelant que le gouvernement avait qualifié 2017 d’année de relance alors que seuls les prix ont augmenté.
La dégradation de la situation sociale et économique dans le pays poussera les gens à manifester dans la rue, craignant de voir les mouvements sociaux exploités par certaines parties et confondus avec les actes de vandalisme.
L’ancien président de la République a appelé à la nécessité de s’attacher au caractère pacifique des protestations légitimes qui constituent le propre des pays démocratiques et d’assurer que les actes de pillage et de vandalisme ne se produisent pas pour ne pas discréditer ces mouvements sociaux.
Selon lui, la situation du pays aurait été meilleure si ces élections avaient eu lieu il y a trois ou quatre ans.