Une réunion consacrée à la situation des correspondants des médias étrangers en Tunisie s’est tenue au Palais du gouvernement à la Kasbah, vendredi 26 janvier, entre Yassine Jelassi, membre du bureau exécutif du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), et le conseiller chargé de la communication à la présidence du gouvernement, Mofdi Mseddi.
Les deux parties ont convenu de ne pas faire une discrimination entre les journalistes nationaux et internationaux.
Cité dans un communiqué du Syndicat, le conseiller à la présidence du gouvernement s’est engagé à lever restrictions imposées aux correspondants internationaux dans les rues, estimant qu’un policier n’a pas le droit de connaître le contenu du travail journalistique et doit se contenter de demander la carte journalistique.
Il a été convenu de rendre gratuit le tournage dans les sites archéologiques, selon la même source.
Quant à l’accès à l’information gouvernementale, les structures de la présidence du gouvernement se sont engagées à coopérer avec les services de presse des divers départements ministériels pour fournir l’information demandée à tous les journalistes sans distinction et à actualiser la base des données.
“Le retour de l’Agence tunisienne de communication extérieure n’est désormais plus nécessaire avec l’avancée du projet de création d’une instance nationale pour la publicité publique”, souligne-t-on de même source.
Des concertations avaient été lancées entre la présidence du gouvernement, le SNJT et la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA) au sujet de l’élaboration d’un projet de loi permettant l’installation en Tunisie d’établissements médiatiques étrangers, tout en insistant sur le refus catégorique de toute collaboration avec des médias israéliens.